Die Adler
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Marie-France Vaubert

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AuteurMessage
Marie-France Vaubert
Française

Messages RP : 49
Messages : 99
Âge du personnage : 21 ans

Marie-France Vaubert Vide
MessageSujet: Marie-France Vaubert   Marie-France Vaubert EmptyDim 16 Mai - 0:17

Marie-France Vaubert

Nom :Vaubert

Prénom :Marie-France

Âge :21 ans

Nationalité : Française

Métier : Co-détient l’épicerie familiale avec son père.
: Langues parlées:Français. Des bribes d'Allemand et un peu d'Anglais.
Religion: Catholique

Description physique :
Au premier abord, elle n’est pas de celles qui attirent l’œil masculin sitôt qu’on croise son chemin. Elle n’a ni grandes jambes, ni belle chevelure lisse. Etant de petite taille et sa poitrine étant peu développée, on la confond souvent avec une adolescente. Sa chevelure est d’un joli teinte caramel mais très indisciplinée, ses yeux n’arborent pas la couleur de l’océan mais celle de la pierre, ils sont gris , et ternes à son humble avis. Son nez a une légère bosse mais celle-ci n’est que peu visible et n’affecte pas vraiment son profil. Elle n’est pas boulotte quoiqu’en bonne santé,guère affectée par les privations car elle tient après tout une épicerie.Son teint est légèrement doré l'été car elle passe une partie de son temps à vaguenauder dans le massif voisin, mais le reste du temps il est plutôt pâle bien que frais. Détail particulier, quelques grains de beauté sur les joues qu'elle déteste au plus haut point et rêverait de pouvoir enlever si cela était possible.
Elle ne s'habille pas comme ces mannequins élégants qu'elle a pu observés dans les vitrines des grandes boutiques de la rue du Calvaire, là bas à Nantes, elle n'en aurait pas les moyens, elle rêve pourtant de porter de belles chaussures à talon, distinguées, cependant dans sa famille, on la trouve trop jeune pour cela, pourtant elle est majeure. Le plus souvent on la croise vêtue d'une jupe s'arrêtant aux genoux, ce qui est déjà, selon son père, provocateur, jupe classique et pas vraiment remarquable, dans le haut de simples chemises avec une laine chaude l'hiver, quelques robes légères l'été, quand le temps est clément. Elle arbore par ailleurs souvent un petit béret sur sa tête, seule coquetterie qu'elle se permette d'ailleurs.
Sa voix est légèrement grave alors qu'on penserait plutôt l'entendre parler d'une voix cristalline, presque enfantine. Sa posture n'est pas le moins du monde cambrée, ses professeurs lui ayant ressassé d'avoir un port de tête haut, comme il convient à une jeune fille bien éduquée.

Description mentale : On ne la qualifierait pas de meneuse mais ce n’est pas non plus la brebis galeuse laissée de côté. Certes, elle se montre le plus souvent réservée mais sait montrer son caractère lorsque la situation l’exige ou lorsqu’elle se sent touchée par une pique ou une brimade. Son esprit de logique n’est pas vraiment développé, mais la jeune femme est cultivée et se montre prompt aux mots d’esprit. Tour à tour insolente, curieuse mais aussi polie, elle est souvent regardée bizarrement car elle s’évade dans ses rêves et parait parfois se ficher royalement de la conversation dans laquelle on l’a entrainé.
De nature généralement pessimiste, le moindre souci suffit à la plonger dans un spleen profond et dans ces moments elle préfère la solitude à toute compagnie. On ne pourrait pas la décrire comme une personne liant facilement connaissance et pourtant elle sait s'y prendre avec ses clients, mais ce n'est qu'une attitude liée à l'habitude, en dehors de la boutique, elle adresse la parole aux gens, même inconnus mais ne cherche pas forcément à les pousser à la confidence. En amitié, elle est cependant fidèle et loyale,bon.. elle n'arrive pas à garder pour elle même les secrets que l'on lui confie, mais ça c'est une autre histoire.
Elle fréquente peu les garçons si l'on excepte Paul, et en leur compagnie elle est parfois maladroite ne sachant comment les prendre, elle répète sans cesse qu'avec leur foutue psychologie, la tâche est impossible. Romantique?! Hum, à vrai dire elle aime lire les histoires se finissant bien et si elle trouve enthousiasmante une histoire à la Jane Austen, elle ne croit cependant pas la chose possible dans la réalité et reste assez sceptique quant à la possibilité de rencontrer un garçon qui lui plairait. Elle déteste devoir rester dans cette petite ville et ne rêve que d'évasion, elle aimerait pouvoir étudier ces matières dont elle entend parler mais les filles ne font pas d'études, et pourtant comme elle aimerait étudier l'Histoire ou même la philosophiePour ce qui est de la guerre, elle n'est pas vraiment heureuse de devoir entendre les gens autour d'elle parler allemand et se plier aux désirs des Frizs mais elle fait contre mauvaise fortune bon coeur et s'efforce de cacher son éventuel ressentiment contre les vainqueurs. Elle ne fait guère confiance aux vainqueurs car elle a entendu des histoires à Nantes sur les pratiques cautionnées par le régime. D'un autre côté elle n'aurait pas aimé que la guerre continue, considérant la chose comme une boucherie.

Histoire: Née le 9 Mai 1921 à Nantes, Loire Inférieure, elle arriva à la grande surprise de ses parents, Laurent Vaubert et Christine Vaubert, née Redenon, durant leur visite chez les Loysel,famille maternelle . Son père était le gérant de l’ancestrale épicerie des Vaubert à Montreuil, petite ville des Vosges sans grande prétention. C’est là bas que MF passa son enfance, heureuse et insouciante, maternée par sa mère Christine qui ne côtoyait guère les autres femmes. La mère de Marie France étant originaire de l’Ouest de la France, on ne l’avait jamais complètement acceptée dans la petite communauté Vosgienne. Enfant Marie France elle fut sage et n’attira jamais l’attention des adultes, elle apprit à lire et à compter, cette dernière chose étant indispensable pour une enfant d’épicier, avec son père et prit vite goût à la lecture, se réfugiant dans son monde à l’abri des conversations sérieuses des adultes.
Puis dès ses 13 ans, lorsqu’elle n’était pas au collège , elle aidait ses parents à tenir la boutique et apprit à adopter l’attitude commerciale : sourire et s’enquérir de la vie de ses clients. Elle connut très vite l’essentiel des gens s’approvisionnant dans l’épicerie VAUBERT et s’emparait des quelques précieux réglisses que l’on pouvait trouver dans l’étal, s’attirant les froncements de sourcils de son père. C’est au collège qu’elle avait fait des connaissances, elle passait ainsi le plus clair de son temps avec Paul Duval,de deux ans son ainé au grand damne de son père qui n’appréciait pas beaucoup voir un garçon près de sa petite fille. Paul était brun, rieur, pas très costaud mais la tête bien remplie. Il lui prêtait ses livres, ensemble ils faisaient les 100 et 10 de coups, sonnant aux portes avant de s’enfuir et autres bêtises en tout genre. La bande se complétait de Marie Lesturgeau, la fille d’un horloger du coin, sérieuse comme un pape mais généreuse avec de bonnes dispositions.
Leur adolescence se passa comme celles des autres, premiers baisers échangés en secret,petites confidences et ballades à vélo dans la campagne alentour sans qu’aucun évènement notable ne vint embêter la petite troupe.
Puis c’est le drame en 39 la guerre est déclarée à l’Allemagne, au départ Marie France ne réalise pas bien ce qui va changer, elle est encore naïve, elle a tout juste 19 ans, elle s’ennuie dans son épicerie et rêve d’aventures. Bientôt on réquisitionne les hommes de plus de 21 ans , elle ne s’inquiète pas la guerre ne va pas durer, enfin c’est ce que l’on croit. Mais la France ne fait pas le poids et c’est avec anxiété qu’elle écoute la situation à la radio, car Paul est là bas , sur le front, il meurt de trouille, il n’a pas voulu s’y rendre mais on ne lui a pas laissé le choix. Comme tant d’autres. En 40 la défaite est annoncé, elle espère voir Paul revenir, elle attend un mois. Deux mois. Mais personne ne revient. Elle imagine un scénario où il reviendra. Pourtant en ce jour de Mai 41 il n’est toujours pas là. Et elle hait cette guerre qui n’a servi à rien et qui les a laissé sous le joug de ces Allemands, et elle hait les allemands qui ont peut être tué son ami, et leurs doctrines inhumaines sur les races dont elle a entendu parler. A Montreuil, personne n’a souffert de cela, mais qui sait, dans les villes alentours ?! Cependant Montreuil est pleine d’une garnison d’allemands et Marie France refoule ses sentiments, gardant son sourire commercial et ses bonnes manières. Refoulant au fond d’elle-même la désillusion qu’elle ressent face au monde qui l’entoure. Pourtant la vie reprend, comme si de rien n’était.

Relations : Amie de Paul Duval et Marie Lesturgeau.Fille de Laurent et Christine Vaubert et sœur de Jean Vaubert, 17 ans.


Texte personnel :
Il pleut aujourd’hui, comme chaque jour depuis plus de deux semaines. On est pourtant en Juillet. Non, vraiment ,l’été n’est plus ce qu’il était. Mais rien ne l’étonne vraiment, après tout Nantes n’est elle pas réputée pour être pluvieuse à souhait ?! Les gouttes dégoulinent de son nez. Elle ne les chasse pas, à quoi bon ? D’autres prendront leur place et elle sera toujours aussi mouillée. Autant s’éviter cet effort inutile. Elle flâne dans les rues pavées de la ville que l’on appelle encore la Venise de l’Ouest, les boutiques ne sont pas très achalandées, la guerre est passée par là. Depuis un mois déjà, elle est finie et la France est occupée par l’ennemi, mais l’approvisionnement n’est pas meilleur, on est obligé d’utiliser des tickets de rationnement, vraiment une plaie ce système d’ailleurs. Pourtant elle ne se lamente pas face à la défaite, cela ne la préoccupe pas tant que cela. Non pas qu’elle ne soit pas patriote, elle est assurément fière de sa langue,de la culture française, elle n’est pas Germanophile et a d’ailleurs toujours préféré entendre l’Italien.( Bien sûr ce n’est pas à Montreuil qu’elle a pu se forger une idée. Là bas c’est trop calme, d’ailleurs qui connait Montreuil ?! Personne). C’est tout simplement qu’elle a d’autres choses en tête, plus heureuses, la fin de la guerre, c’est le retour des soldats, et parmi eux Paul. Comme son rire lui a manqué, sa bonne humeur et son enthousiasme,évidemment elle a toujours Marie, mais avec Marie ce n’est pas pareil, elle est moins prompte aux plaisanteries et reste toujours si sérieuse..Bientôt, très bientôt, il sera de retour à Montreuil,elle aussi, et elle lui racontera tout ce qu’il a pu manqué, tout ce qui s’est passé durant son absence, bien que la vie se soit écoulée sans grande encombre à Montreuil, ville sans histoire. Oui, bientôt, tout reviendra à la normale.
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Marie-France Vaubert

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